#ElPerúQueQueremos

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Publicado: 2012-09-15

Auguste Adoue, 86 ans, travaille toujours un tout petit bout de vigne à La Barthe-deNeste. L'histoire pourrait s'appeler : des raisins et des sentiments.Le Plateau de Lannemezan a toujours cru en son destin de carrefour pyrénéen qui a vu arriver très tôt le chemin de fer, se développer foires et marchés agricoles, industries et services... Mais on ne pourra jamais dire qu'il a été un pays de grands vignobles. Ni même d'ailleurs le canton voisin de La Barthe-de-Neste qui accueillaient pourtant jusqu'à sept vignerons il y a encore une quarantaine d'années. Le vin s'ajoutant alors à l'éventail des diverses productions de ces petites exploitations extensives.Auguste Adoue, 86 ans, est le porte-drapeau de ce passé. Il est le dernier à cultiver encore quelques arpents de vignes à La Barthe-de-Neste. Ce Domaine Adoue n'est pas bien impressionnant,polo lacoste femme ps cher, très,chaussure ralph lauren rouge, très loin de la qualité du château Pétrus, même si l'exposition plein sud sur les Pyrénées n'a pas sans doute d'équivalent dans le monde question beauté des paysages. En fait, il y a là juste de quoi faire 180 litres de vin quotidien quand c'est une bonne année. Ce qui n'a pas été le cas en 1999 : «120 litres. Mais j'en ai largement assez pour passer l'année. Je n'en bois qu'un verre à midi et un autre le soir», précise Auguste.

«La main gauche devant»
Alors que le compte à rebours vers l'an 2000 est maintenant entré dans sa phase finale, Auguste Adoue est un personnage saisissant. Enfant, il a été brillant à l'école. Sa mère voulait qu'il fasse des études. Son père qu'il soit paysan. Les décennies passant, Auguste semble s'être satisfait de cette vie, d'autant qu'il a eu ensuite une fille et un fils qui ont été enseignants : «J'étais au moins mon propre patron à la ferme. » Il a été aussi conseiller municipal de La Barthe-de-Neste. De droite ou de gauche ? «Moi j'ai toujours pris la pelle avec la main gauche devant», nous renvoie-t-il en guise de réponse.Vieillard jeune et plein de gaieté, Auguste pourrait nous en raconter durant des heures.Pendant la guerre, il livrait en cachette des pommes de terre au cantonnement de l'usine de Lannemezan. En génie de la bricole, il a inventé aussi des outils pour se faciliter le travail des champs. Il n'a jamais refusé la modernité, même s'il a toujours fait sienne cette phrase des livres saints : «faire son pain à la sueur de son front. » A propos de l'an 2000, il souhaite bien évidemment «du bonheur et travail à ses petitsenfants», dont un n'est autre que Florent Doux, pilier du CAL et agriculteur à La Barthede-Neste.Auguste,polo lacoste manches longues dame, lui, va continuer à cultiver sa vigne.


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