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Publicado: 2012-07-18

Représentants des artisans ruraux du Lot-et-Garonne, Jacques Fanton, Michel Vergine et Lucien Matignon participent au congrès qui se tient jusqu'à dimanche à la chambre des métiers. Ils nous livrent leurs réflexions sur le devenir de la profession.[QUESTION] Quelles sont les difficultés auxquelles se heurte l'artisanat rural en Lot-et-Garonne ?[REPONSE] Jacques Fanton : Des les domaines de l'entretien, des services et des travaux, tout le monde a du travail, il n'y a pas à se plaindre, même si c'est très saisonnier.En matière d'emploi, nos entreprises sont d'accord pour embaucher, mais il faut gérer les charges et le coût de l'emploi reste très élevé. En plus les employés qualifiés pour un matériel de plus en plus sophistiqué et diversifié sont rares. On peut aujourd'hui considérer qu'un employé dans la mécanique est bien formé après avoir travaillé cinq ans.Michel Vergine : Il faut ajouter que l'artisanat doit de plus en plus prendre en compte la notion de commerce en plus du service. Avant l'artisan était l'homme de l'art,polo lacoste poin cher, aujourd'hui il faut qu'il fasse en plus du commercial. Par ce biais, on arrive à se maintenir. Mais le chef d'entreprise va de moins en moins dans l'atelier et se charge de plus en plus de la gestion des relations avec l'extérieur.[QUESTION] Quels sont vos espoirs aujourd'hui pour un meilleur développement de l'artisanat rural ?[REPONSE] Jacques Fanton : Nous comptons sur nos principaux clients -les agriculteurs-. Qu'ils aient toujours le même pouvoir d'achat, et que l'exode rural stoppe. Nous dépendons de leur devenir. Quand les grands propriétaires rachètent les petits, il y a toujours la même surface, mais ils n'ont plus besoin d'autant de main d'oeuvre et de machines.Lucien Matignon : Notre chance reste la culture spécialisée et biologique. Si elle survit, nous aurons peut-être la chance de travailler avec des petites structures. En Allemagne, l'agriculture devient un vrai business industriel avec de grandes structures. Mais nous, nous pourrons peut-être sauver l'artisanat rural. C'est notre seule chance car, comme les outils augmentent en puissance, les grosses exploitations se contenteront de moins en moins de machines.Michel Vergine : Aujourd'hui pour contrer ce mouvement, nous sommes obligés d'aller vers d'autres clients comme les horticulteurs...Lucien Matignon : ... vers le biologique et la vigne aussi.Moi c'est un retour que je souhaite. J'ai parmi mes clients deux viticulteurs qui travaillent le bio. Si tout le monde s'y met, cela nous ouvre des perspectives.[QUESTION] Marylise Lebranchu(1) vient à Villeneuve-sur-Lot la semaine prochaine. Sur quels problèmes voudriez-vous l'interpeller ?[REPONSE] Jacques Fanton : Nous ne sommes pas du tout satisfaits des plans de transmission d'entreprise. C'est loin d'être simple. Les normes freinent les repreneurs, celles qui concernent la sécurité ne nous facilitent pas la tâche.Un artisan, passé 55-ans, finit les dernières années de sa carrière sans modifier le niveau technique de son outil de travail. Quand un repreneur arrive derrière, il va être obligé de tout remettre aux normes avant d'obtenir un prêt. C'est énorme.L'autre grand problème que nous devons gérer reste le poids toujours très lourd des taxes professionnelles. C'est un handicap vis à vis des concurrents étrangers auxquels nous sommes de plus en plus confrontés.Lucien Matignon : Une plus grande simplicité est également nécessaire au niveau de l'embauche,polo lacosye femme pas cher, sans parler des charges et bien sûr des 35-heures. Nous devons désormais gérer le personnel autrement. On a commencé à la faire mais c'est un effort considérable pour nos entreprises. On y va,polo lacoste homme moins cher, on n'a pas le choix, mais ça nous pénalise.Aujourd'hui, nous espérons que Marylise Lebranchu prendra en compte les réflexions issues de ce congrès.[NOTE] ______ (1) Marylise Lebranchu est la secrétaire d'Etat chargée des PME, du Commerce et de l'Artisanat.


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